« Enfin du temps libre pour ma vie privée », dit-il officiellement et pourtant… Disponible depuis la fin de la COP 21, Nicolas Hulot consulte tous azimuts et surtout, l’ex-animateur télé est très demandé.
Mais voilà, comme avec Jacques Chirac en 2002, Nicolas Hulot a dit non à François Hollande. Quelques heures de réflexion téléphone coupé et l'écologiste préféré des Français a refusé le statut de numéro 2 du gouvernement, un ministère de l'Ecologie élargi et des gages sur des dossiers très sensibles chez les écologistes. Trop tard à un an de la présidentielle, une période où plus aucun dossier sérieux n'avance dit un de ses proches.
De toute façon, au PS l'homme ne faisait pas l'unanimité. Jugement lapidaire de plusieurs élus sur Hulot : « un millionnaire qui n’a pas les codes de la politique ».
Nicolas Hulot garde donc sa liberté de parole. Et surtout sa liberté de mouvement. Non à un ministère, non à une primaire, mais pourquoi pas une candidature en 2017. L'homme dont François Hollande a tenté de faire un allié pourrait peut-être devenir un de ses concurrents