Il y a une pétition, des appels à la mobilisation de plus en plus nombreux sur les réseaux sociaux et le mouvement pour la grâce de Jacqueline Sauvage prend de plus en plus d'ampleur.
De source proche de l'Elysée, on explique que l'on entend bien l'émotion sur ce dossier. Mais la même source ajoute aussitôt que le droit de grâce est aussi une procédure qu'il faut respecter et que tous les avis doivent être entendus avant de prendre une décision.
Depuis que François Hollande est président, il n'a accordé qu'une seule grâce partielle en presque quatre ans, en levant la période de sûreté pour un ancien braqueur, après 37 ans de détention.
Le droit de grâce présidentielle est défini à l'article 17 de la Constitution. Dans l'entourage du chef de l'Etat, on explique que cela relève d'une autre conception du pouvoir, qui n'a jamais été défendue par l'actuel président de la République, notamment pendant la dernière campagne présidentielle.
→ A lire aussi : France: retour sur l'affaire Jacqueline Sauvage