Jean-Luc Mélenchon ne tergiverse pas, la présidentielle de 2017, il ne fait pas qu’y penser : « Oui, moi je suis en campagne. La question de l’élection présidentielle va se préciser dans les deux ou trois prochains mois. On le sait bien. Moi je dirai ce que j’ai à dire à ce moment-là. J'ai toujours dit que je me préparais. Bon, je suis fin prêt. »
Et il est d’autant plus prêt quand il voit Podemos en Espagne en position de négocier avec le Parti socialiste. A ceux qui lui reprochent de ne pas faire la même chose en France, il lance un avertissement : « De la même manière, nous étudierons avec soin la réponse qui est faite à nos camarades de Podemos par le Parti socialiste ouvrier espagnol [PSOE]. N’oubliez jamais que la théorie du "moins pire" qui sert en général à élire de telles baudruches se retourne ensuite à la mise en œuvre du "pire que pire". Nous pensions nous, que pire que Sarkozy, ça n’existait pas. Et maintenant nous pouvons mettre un nom. Ça s’appelle Hollande. »
Cavalier seul
Jean-Luc Mélenchon affiche son irréductible intention de faire cavalier seul en 2017 : « Si tous ces gens-là, inclus Europe Ecologie-Les Verts, tous sont d’accord pour les traités budgétaires européens, qu’est-ce que nous avons à voir en commun. »
Jean-Luc Méchenchon n’est pas encore candidat, mais on ne voit pas ce qui dans la politique de François Hollande, avec la loi Macron 2 et la réforme du code du travail, ou encore la déchéance de nationalité, pourrait le dissuader de se lancer.