Invité dimanche soir de TF1, Nicolas Sarkozy a montré qu’il n’entendait pas jeter le gant. A 300 jours de la primaire, l’ancien locataire de l’Elysée met les bouchées doubles. Une vaste offensive médiatique alors qu’il est distancé par Alain Juppé dans les sondages.
Ainsi Nicolas Sarkozy reconnaît certaines de ses erreurs, comme le fameux « Casse-toi, pauvre con ! » « En disant ça, j’ai abaissé la fonction présidentielle », a-t-il reconnu, hier, face aux caméras. « C’est une erreur, mais j’ai compris à ce moment-là que avoir du tempérament n’autorisait pas tout. »
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Ce n’est pas une déclaration de candidature, explique encore l’ancien président qui n’hésite pas pourtant à tacler ses rivaux, comme Bruno Le Maire qui estime que Sarkozy battu, ne devrait pas revenir : « Bruno ne devrait pas dire cela comme ça, puisqu’à ma connaissance, il a été battu à l’élection à la présidence de l’UMP, pas moi. »
80% des Français ne souhaitent pas son retour. La reconquête s’annonce donc extrêmement difficile, mais Nicolas Sarkozy n'abdique pas : « Je n’irai que si c’est utile, bien sûr. Et encore une fois, l’accueil sur ce livre, l’intérêt apparemment que vous manifestez pour ce qu’il y a dedans, montre quoi ? Qu’il y a encore de l’eau qui sort de la source. »
Son livre La France pour la vie sortira ce lundi dans les librairies. Nicolas Sarkozy prévoit déjà de longues séances de dédicaces. Un vrai début de campagne.