V.S.I.G : quatre lettres pour « vins sans indication géographique » mais, quatre lettres qui veulent surtout dire « déréglementation » des terres viticoles françaises. Car à partir de janvier, on pourra cultiver du vin partout en France.
Une « révolution culturelle » et une « catastrophe » pour les puristes, les amateurs de terroir ou les producteurs de champagne. Car on pourra produire la recette du célèbre vin ailleurs, en Lozère ou en Vendée, par exemple. Un « simili-champagne » qui ne pourra tout de même pas obtenir l'appellation d'origine contrôlée (AOC).
Vins franciliens ?
Avec cette mesure, on estime donc qu'en 2016, plus de 8 000 hectares de vignes pourront être plantés. Et le malheur des uns fait le bonheur des autres.
Pour les partisans de cette libéralisation du secteur viticole, cela signifie, aussi, la possibilité de nouvelles combinaisons de cépages, adaptés aux goûts internationaux. Une aubaine pour les exportateurs et pour les commerciaux qui peuvent déjà rêver d'une bouteille de vin produite en Ile-de-France avec une jolie photo de la Tour Eiffel sur l'étiquette…