Après le coup de semonce des régionales qui ont montré les faiblesses du Parti socialiste, Manuel Valls se veut pragmatique. Le Premier ministre a expliqué : « Si vous voulez gagner une élection, il faut une assise la plus large possible. » Il a poursuivi : « J'approuve Jean-Christophe Cambadélis quand il dit qu'il veut dépasser le PS et le faire en 2016. »
Des propos qui n'ont rien d'étonnant de la part du Premier ministre en quête de renouveau. Il a fait savoir qu’il voulait créer « une maison commune » et même un changement de nom pour le Parti socialiste.
Jusqu'où élargir les horizons du Parti socialiste ? Pas de réponse à cette question mais plutôt un débat au sein de la gauche.
« On fait monter le FN »
Quand Cécile Duflot évoque une « coalition de transformation », Manuel Valls répond qu'un « bloc avec les Verts et les communistes » n'est pas d'actualité. Pour le Premier ministre, « il faut agréger les socialistes et les écologistes et être capable de déborder au cœur de la vie politique ».
Une analyse qui trouve quelques échos à droite : chez Jean-Pierre Raffarin, ou même Christian Estrosi, qui a pris ses distances avec Nicolas Sarkozy en déclarant : « plus on va à droite, plus on fait monter le FN ».