Ce sont quatre hectares de dunes qu'il faut aplanir. Mais le terrassement ne peut se faire qu'en délogeant les occupants actuels de ce terrain. Ils sont 500 dans cette partie de la «jungle». Délogés, mais relogés, assure Stéphane Duval, de l'association La Vie active qui va gérer ce futur camp : « Ces travaux aujourd’hui, c’est avant tout, aider ces personnes à déménager dans de bonnes conditions, leur permettent d’intégrer une zone qu’on a appelée "la zone tampon", sur laquelle la sécurité civile a installé des tentes, et aider éventuellement les personnes qui ont fait des sortes de cabanes, qui, ma foi, sont de bonne composition. Donc, c’est les aider à bouger ces habitations pour qu’ils soient en dehors de la zone du futur camp ».
Ce camp doit permettre une amélioration des conditions de vie de 1 500 personnes. Mais il y a dix jours, un tribunal administratif a aussi réclamé plus de points d'eau et de latrines. Et là aussi, les travaux sont engagés, dit la préfète du Pas-de-Calais, Fabienne Buccio : « Nous aurons soixante points d’eau installés dans les jours qui viennent et plusieurs dizaines de latrines également d’installées. Là nous avons passé un marché avec une association qui fait un nettoyage complet du camp. Donc, dans les délais impartis, les travaux supplémentaires ont commencé ».
Des délais qui avaient été impartis par la justice sous peine de pénalités financières. Un total de 400 places existe également pour les femmes et les enfants dans le centre Jules-Ferry à Calais.