Le document adopté à Madrid, au congrès du Parti populaire européen, recommande une accélération des procédures d'asile et une amélioration de l'accueil des réfugiés. En même temps, le texte insiste beaucoup sur le renforcement des contrôles aux frontières extérieures de l'Union et sur le renvoi dans leur pays d'origine, de ceux qui n'obtiennent pas l'asile. D'autres points importants sont la lutte contre les trafiquants et la conclusion d'accords avec les pays d'origine et de transit pour endiguer les migrations.
Il ne faut pas « vider des pays de leur substance et de leur avenir », a déclaré le Français Joseph Daul, président du Parti populaire européen. Nous ne pouvons pas accepter l'ensemble de la misère du monde. » Et d'expliquer que même en Allemagne, où la chancelière Angela Merkel a accueilli les réfugiés à bras ouverts, il y a maintenant des problèmes : le fabricant de meubles Ikea n'aurait plus de lits en stock en raison de la forte demande créée par les réfugiés.
Dans sa résolution, le Parti populaire européen cite en exemple les accords conclus il y a quelques années par l'Espagne, avec le Maroc, le Sénégal et la Mauritanie, pour enrayer le flux migratoire venu d'Afrique de l'Ouest.