Un accueil « 4 étoiles » d'un côté, des conditions « bien plus difficiles » de l'autre : c'est ainsi que le responsable d'une organisation humanitaire décrit la situation aujourd'hui. Les réfugiés arrivés d'Allemagne début septembre ont été répartis dans trois sites de région parisienne. Le gouvernement a largement concentré ses efforts et sa communication sur ces trois sites notamment sur la base de loisirs de Cergy, dans le Val d'Oise.
Destinés à l'accueil de groupes importants, les lieux sont particulièrement adaptés. Logement, nourriture et cadre de vie y sont plutôt agréables. Plus, en tout cas, que dans les autres sites.
Plus généralement, les acteurs de terrain s'inquiètent de l'hyper-communication autour de ce groupe de réfugiés syriens et irakiens. Préfectures, Education nationale, assurance maladie, les services de l'Etat sont venus à leur rencontre, directement dans les sites d'hébergement.
Des procédures accélérées et des logements trouvés en toute urgence alors que d'autres réfugiés doivent se « débrouiller tout seul », assure un membre d'une autre association. « Chacun oeuvre pour que cela se passe le mieux possible » affirme un bénévole qui espère ne pas voir se mettre en place un système à deux vitesses parmi les 30 000 réfugiés que le gouvernement français s'est engagé à accueillir dans les deux ans à venir.