Les enseignes de la grande distribution n'ont plus le droit de mettre d'eau de javel sur leurs produits alimentaires invendus, et leurs relations avec les associations doivent être renforcées. C'est ce qu'a notamment annoncé la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal :
« Les distributeurs ne peuvent délibérément rendre leurs invendus alimentaires encore consommables impropres à la consommation. Deuxièmement : généralisation à toutes les enseignes de plus de 400 mètres carrés de la mise en place de conventions de dons avec les associations habilitées. »
Cet accord n'est pas contraignant pour les magasins. Il est basé sur le volontariat. Et dans les faits, ces mesures sont déjà en place. Du coup, il s'agit d'intensifier leur application, selon Jacques Creyssel, délégué général de la Fédération du commerce et de la distribution :
« Nous allons faire en sorte d'aller encore plus loin dans cette lutte contre le gaspillage alimentaire. Nous ne représentons que 5 à 10% du gaspillage alimentaire en France. Par ailleurs, nous donnons l'équivalent de 120 millions de repas par an aux associations alimentaires et naturellement, c'est quelque chose qui est extrêment positif pour tout le monde. »
Les enseignes devront fournir des bilans chiffrés sur le devenir de leurs produits invendus dans les mois qui viennent.