Avec notre envoyée spéciale à Marseille, Anissa El Jabri
Ce sont des annonces pas uniquement centrées sur Marseille mais aussi sur la métropole et la région. L’ex-Premier ministre Jean-Marc Ayrault promettait, en août 2013, 826 millions d'euros d’investissement de la part de l'Etat, 61 millions de plus que pour le plan précédent, et à l’époque l’élue socialiste des quartiers nord de la ville, Samia Ghali parlait de coquille vide.
Les transports routiers et ferrés, logement, éducation, ce matin, le vaste plan - 600 millions rien que pour la métropole Aix-Marseille - a été détaillé et cette fois-ci la députée a le sourire aux lèvres. C’est d’ailleurs l’autre objectif de cette visite : aider les socialistes locaux à reprendre pied après leurs déroutes électorales aux départementales et municipales.
Scénario noir pour la gauche...
La tâche s’annonce pour le moins ardue, rue de Solferino. On l’avoue sous couvert de l’anonymat : on s’attend encore pour ses régionales de la fin de l’année, à faire les frais des guérillas locales sous l’ombre de Jean-Noël Guérini, l’ancien homme fort du PS des Bouches-du-Rhône dans le collimateur de la justice.
Surtout, les socialistes envisagent désormais à voix haute un scénario noir pour ses dernières élections du quinquennat : une compétition électorale dominée par l’affrontement UMP-FN et, à l’arrivée, une gauche quasiment rayée de la carte électorale.