«Les Républicains»: l’UMP se réjouit, les plaignants n’abandonnent pas

La justice française a tranché : l'UMP peut changer de nom et s'appeler « Les Républicains ». Le tribunal de grande instance de Paris avait été saisi par quatre associations et partis de gauche et 143 particuliers. Pour eux, cette dénomination était une appropriation du bien commun.

La justice l'a validé, l'UMP peut donc espérer se rebaptiser « Les Républicains » après un vote au congrès du parti ce week-end. Du côté de l'UMP, on se réjouit. Pour Sébastien Huyghes, porte-parole du parti d'opposition, cette procédure de référé était une manœuvre pour nuire à son parti. « J’observe que les avocats qui ont porté ce recours avaient essayé de recruter leurs clients via les réseaux sociaux pour faire prospérer ce recours. On avait là quelque chose en dehors de toute déontologie, la volonté de l’instrumentalisation de la justice contre une formation politique, dénonce Sébastien Huyghes. Et toute cette machination est tombée par terre avec ce rejet du référé. »

Au PS, on crie à la récupération. A la manœuvre aussi. Certains refusent même d'appeler l'UMP par son nouveau nom. Pour le député PS Yann Galut, tout n'est pas fini. Il entend continuer à lutter devant la justice, contre le nouveau nom du parti. « C’est un hold-up politique de la part de l’UMP qui préempte ce nom républicain alors qu’il appartient à tout le monde. Je respecte cette décision de justice, mais il y aura sûrement un appel et cette bataille judiciaire et politique ne fait que commencer, annonce Yann Galut. Cette bataille, elle est essentielle, parce qu’il n’y a pas de raison qu’on puisse considérer que seule l’UMP – une partie de la droite – puisse s’appeler Républicains. »

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