Avec notre envoyé spécial à Fort-de-France, Florent Guignard
Depuis plusieurs mois c'est son cheval de bataille, le fil vert de son année 2015, à chacun de ses déplacements. François Hollande dramatise l'enjeu de la COP 21 à Paris.
« La France a accepté d'accueillir la 21e conférence sur les changements climatiques parce qu'elle savait que ce serait le rendez-vous de la dernière chance, a alerté le président français. Je suis conscient que la France seule ne pourra pas parvenir à un accord, sauf à le passer avec elle-même, ce qui n'est déjà pas évident. »
C'est la diplomatie climatique engagée par la France. Chaque voix compte, des plus gros pollueurs aux plus petites îles menacées par la montée des eaux.
Après l'appel de Manille en février, voici l'appel de Fort-de-France, lu notamment par Ségolène Royal : « Oui, la planète Terre est notre berceau commun, une patrie partagée, a déclaré la ministre française de l'Ecologie. C'est pourquoi par delà nos urgences, nos responsabilités inégales, nos situations différenciées, nous devons donc admettre d'abord une unité de destin, ensuite une exigence de solidarité partagée effective et concrète. »
C'est l'enjeu principal de cette COP 21 : remettre au premier plan la solidarité Nord-Sud. Ce qu'on appelle ici la « conscience-monde ».