Les primaires de l'UMP devraient se dérouler en deux tours, les 20 et 27 novembre 2016 prochains. Ce sera un scrutin papier et non pas électronique, pour éviter - dit-on à l'UMP- au maximum les fraudes. Un scrutin également ouvert à tous les sympathisants de la droite et du centre inscrits sur les listes électorales soit au moins 2 millions d'électeurs espérés - dans quelque 8000 bureaux de vote.
Si l'intendance fait consensus, certaines règles du jeu -elles- font déjà débat, notamment le parrainage requis d'au moins « 25 parlementaires » pour pouvoir concourir. Un seuil élevé qui pourrait empêcher les prétendants les plus modestes comme les anciens ministres Xavier Bertrand ou encore Nathalie Kosciusko-Morizet de se présenter.
Autre point de tension, celui de la date du retrait de Nicolas Sarkozy de la présidence de l'UMP, s'il confirme -ce dont personne ne doute- sa volonté de participer aux primaires. Enfin, dernier sujet également ultra-sensible dans un parti englué dans les affaires financières, celui du plafonnement des dépenses de campagne pour chaque candidat. Alain Juppé en a fait une exigence. Il reste maintenant à en fixer le montant.