La conclusion de l’Unédic est sans appel : par rapport à 2013, on note une dégradation du service de l'indemnisation. Le gestionnaire de l’assurance-chômage pointe des retards de paiements ainsi que de traitement de dossiers et une qualité en baisse dans l’examen des demandes d’allocations.
Sur ce dernier indicateur, Pôle emploi explique une partie de la dégradation par une plus grande rigueur dans la mise en œuvre des opérations de contrôle. En revanche, l’opérateur public se trompe moins qu’avant s’agissant des indus, ces sommes versées à tort à des allocataires. En effet, l’Unedic a constaté moins d’erreurs en 2014 par rapport à l’année précédente.
C’est la deuxième fois en quatre mois que Pôle emploi se fait tirer les oreilles. L'Inspection générale des Finances et celle des Affaires sociales, dans un rapport de décembre dernier ont estimé que Pôle emploi a atteint moins de la moitié de ses objectifs pour la période 2012-2014. Deux points noirs ont été soulignés : l'accompagnement des chômeurs et le retour à l'emploi.