[Diapo] Crash de l’A320: la lente et laborieuse recherche des corps

Les recherches se poursuivent sur les lieux de l’accident aérien qui a coûté la vie à 150 personnes mardi 24 mars. Gendarmes et enquêteurs sont à pied d’œuvre du matin au soir avec deux objectifs : enquêter sur l’accident et retrouver les restes des victimes, qui sont ensuite examinés par des médecins légistes.

Ce sont des allers-retours incessants qui sont effectués par les hélicoptères de la gendarmerie nationale. Les enquêteurs et les gendarmes de haute montagne qui les accompagnent sont lourdement équipés, harnachés de baudriers, de crampons et de cordes.

« Ils sont une trentaine en gros à travailler par jour là-haut dont 15 dédiés aux investigations et 15 dédiés à assurer les gendarmes qui font les investigations, explique le lieutenant-colonel Vialenc, officier de la gendarmerie nationale. C’est très pentu là-haut, on ne peut pas travailler seul, ils sont obligés de s’assurer [se sécuriser mutuellement NDLR]. Il y en a un qui assure l’autre, c’est le rôle des gendarmes spécialisés en haute montagne. Ils assurent des gendarmes qui sont à la fois enquêteurs de la gendarmerie des transports aériens qui, eux, mènent les investigations de police judiciaire, et des gendarmes de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie qui, eux, s’attachent à l’identification des victimes. »

Une fois repérés, les corps des victimes sont hélitreuillés vers la vallée. Commence alors un processus délicat d’identification et de test ADN. Hier, des prélèvements ont pu être effectués auprès des proches des victimes. Au total, c’est une trentaine de médecins légistes qui se sont attelés à la tâche. Selon la gendarmerie, en raison de la violence de l’accident et de l’éparpillement des corps, l’identification des victimes pourrait prendre plusieurs semaines.

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