Loin de l'image d'une génération désenchantée, un adolescent sur deux a confiance en l'avenir. L'étude montre que les jeunes ont de bonnes relations avec leurs parents, même s'ils trouvent que les adultes s'inquiètent un peu trop pour eux. Mais leur avis sur les prises de risques reflètent bien l'ambivalence de l'adolescence. Si plus de la moitié pensent que leurs parents posent trop de limites, ils sont encore plus nombreux à reconnaître en avoir besoin.
Plus étonnant, l'étude invalide totalement le cliché de l'adolescent matérialiste : 88 % pensent en effet que le bonheur passe avant tout par le lien avec les autres, plutôt que par le nombre de smartphones ou tablettes qu'ils accumulent.
Néanmoins, l'etude montre que l'adolescence reste une periode difficile. un jeune sur trois a d'ailleurs pensé un jour que « la vie ne valait pas d'être vécue ».
Enfin, l'image du corps reste un problème pour bon nombre de ces adultes en devenir. La majorité d'entre eux dit avoir des complexes. Chez les filles, comme les garçons, la partie du corps la plus dépréciée est le ventre, suivi des cuisses, du nez, du torse ou des seins.