Des lieux symboliques ont ainsi encore été survolés cette nuit, et notamment la place de la Concorde, place au bord de laquelle se trouve l'ambassade américaine en France, les quais de Seine avec l'hôtel des Invalides et la Tour Eiffel.
D'autres lieux plus anodins ont aussi été cible de drones : deux portes de Paris, la porte de Saint-Cloud à l'ouest et la porte de Clignancourt dans le nord de la capitale, deux sites qui, eux, n'avaient pas été survolés la nuit précédente.
Comme mardi, la gendarmerie - dotée d'une section de recherches des transports aériens - a été saisie de l'enquête par le parquet de Paris pour « vol par aéronef en zone interdite ». Mais pour l'instant, les personnes aux commandes de ces drones n'ont pas pu être identifiées.
Leurs motivations ne sont donc pas connues. Simple jeu, provocation de la part de militants ou préparation d'actes malveillants, toutes les hypothèses sont envisagées. Mais les enquêteurs ne se montrent pas particulièrement inquiets. Huit vols de drones au-dessus de Paris ont déjà été recensés, et trois de leurs auteurs interpellés. Aucun ne présentait un profil inquiétant aux yeux des autorités.