Attentats à Paris: la piste d’un réseau terroriste se confirme

Plusieurs des victimes tuées dans la salle de rédaction de Charlie Hebdo ont été inhumées ce jeudi. L'enquête sur l’attentat, elle, avance. Les forces de l'ordre étudient désormais la piste d'une cellule de soutien en Espagne. L'un des terroristes, Amedy Coulibaly, y aurait séjourné moins d'une semaine avant ses attaques. Plus les investigations progressent, plus elles semblent montrer qu'il existait tout un réseau autour des trois terroristes.

Le profil « loup solitaire » n'a jamais semblé leur convenir. L'appartenance de Chérif Kouachi à une ancienne filière de recrutement de jihadistes et le lien établi entre les trois assaillants ont rapidement posé la question des complicités dont ils ont pu bénéficier.

Complicités dans le crime tout d'abord. Les forces de l'ordre ont identifié un homme qui aurait accompagné Amedy Coulibaly la semaine dernière. Et elles n'excluent pas non plus que les frères Kouachi n'aient pas été seuls lors de leur descente dans les locaux de Charlie Hebdo.

Complicités dans la préparation également. Là, les regards se tournent vers Hayat Boumeddiene, la compagne d'Amedy Coulibaly désormais en Syrie. Vers les deux frères Belhoucine, tous deux en Syrie également et dont l'un a voyagé avec Hayat Boumeddiene. Vers Fritz-Joly Joachin, ce Français interpellé le 1er janvier en Bulgarie et qui est soupçonné d'être un proche des frères Kouachi. Vers la Belgique aussi, où Amedy Coulibaly aurait acheté des armes. Vers Madrid, enfin, où le jeune homme aurait séjourné moins d'une semaine avant de mener ses attaques.

En somme, même si ces contours restent flous, c'est bien sur une nébuleuse aux ramifications internationales que les services antiterroristes enquêtent.

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