Le Parquet de Paris n'a pas perdu de temps et a décidé d'aller vite concernant le polémiste très controversé. L'enquête visant Dieudonné a été ouverte dès lundi au lendemain de la diffusion de son message posté sur les réseaux sociaux.
Dans un message posté sur sa page Facebook, supprimé peu après, Dieudonné adepte des jeux de mots a détourné le slogan de la manifestation de soutien aux victimes du terrorisme :« Je suis Charlie » en l'associant au nom de l'auteur de la tuerie de Montrouge et de Vincennes. « Sachez que ce soir en ce qui me concerne, je me sens Charlie Coulibaly », a-t-il écrit.
Dieudonné, adepte des provocations, a déjà été condamné pour des propos antisémites. Ce multirécidiviste n'en a pas fini avec la justice. Depuis septembre, une enquête a notamment été ouverte pour le même délit d'« apologie du terrorisme », après la diffusion d'une vidéo où Dieudonné ironisait sur la décapitation du journaliste américain James Foley par l'organisation Etat islamique.
Ce délit d' « apologie du terrorisme » a été récemment introduit dans le Code pénal français. La peine encourue peut aller jusqu'à 7 ans de prison et 100 000 euros d'amende.