La démission du trésorier de la CGT qui a validé les dépenses liées à l'appartement et au bureau de Thierry Lepaon n'a pas suffi à la puissante fédération des services publics qui, forte de ses 80 000 adhérents, estime que le départ du secrétaire général est désormais inéluctable.
Statutairement, seul le comité confédéral national convoqué en réunion extraordinaire le 13 janvier peut destituer Thierry Lepaon mais d'aucuns voudraient bien qu'il démissionne de lui-même avant cette date.
Le scandale qu'ont entrainé les révélations sur son compte aurait pesé sur les mauvais résultats enregistrés par la CGT lors des récentes élections dans la fonction publique. Et les critiques s'étendent à l'ensemble du bureau confédéral.
La réunion de lundi va devoir se pencher sur un éventuel remplacement du secrétaire général éclaboussé, tout en évitant que ne se reproduise la lutte pour le poste qui a amené Thierry Lepaon au pouvoir en 2012. Les quelques semaines qui restent à courir avant la réunion cruciale du 13 janvier ne seront certainement pas de trop pour trouver une solution.