Après l'Assemblée nationale, il y aura le Sénat le 11 décembre où le vote devrait également être favorable à la reconnaissance de l'Etat de Palestine. On verra si dans les prochains mois d'autres parlements nationaux prennent de telles initiatives, après les votes en Grande-Bretagne, en Espagne, puis en France. Un texte comparable a par ailleurs été déposé au Parlement européen. Le vote a été repoussé et pourrait avoir lieu fin décembre.
Mais au-delà des démarches parlementaires, la France a décidé de reprendre l'initiative diplomatique en rédigeant un projet de résolution destiné au Conseil de sécurité de l'ONU. Un texte appelant à la reprise des négociations avec – pour la première fois – l'idée d'un calendrier, sachant que les Palestiniens demandent à la communauté internationale de s'engager sur la fin de l'occupation israélienne à l'horizon 2016.
Parallèlement, la France veut organiser une conférence internationale, mais en cas de nouvel échec, Laurent Fabius assure que son pays reconnaîtra « sans délai » l'Etat palestinien.