Après avoir mené campagne pour la présidence de l’UMP pendant six mois, Bruno Le Maire prône maintenant l’unité du parti au sortir d’un meeting qui n’a réuni que peu de partisans ce samedi soir.
Il le dit, sa position de second ne fait pas de son mouvement une faction au sein de l’Union pour un mouvement populaire : « Je n’aime ni les courants, ni les chapelles. J’ai construit cette force politique du renouveau pour que ce soit un facteur de rassemblement dans la famille politique, pas un facteur de division. Je ne vais pas commencer à me constituer en courant, en chapelle, alors qu’il y a un tel enthousiasme, une telle énergie. Vous voyez bien, ça déborde d’énergie, d’envie, d’enthousiasme. Ça doit être mis au service des Français. »
Bruno Le Maire l’affirme, il n’a pas d’ambition personnelle. Il vient seulement faire gagner la droite aux prochaines élections. Mais certains de ses soutiens attendent plus. « Le plus tôt possible, il faut qu’il cherche à briguer un mandat présidentiel, espère un militant venu applaudir son champion. C’est à lui de juger quel sera le bon timing, mais 2017, s’il est prêt, je pense que c’est le moment. »
Le député s’est dit heureux devant ses partisans, réunis ce samedi soir, et veut redevenir « un militant comme les autres ». Bruno Le Maire devrait tout de même être reçu par le nouveau président de l’UMP, Nicolas Sarkozy, dans les prochains jours.