A l’UMP, tout le monde a encore en mémoire l’élection contestée de novembre 2012, entre Jean-François Copé et François Fillon, la fin du match avait tourné au pugilat, chaque camp s’accusant mutuellement de tricherie. Hors de question de revivre ce week-end un tel scénario, le parti a tiré les leçons de cet échec. Finies les procurations, dont le nombre élevé en 2012 avait été à l'origine des contestations, terminé également le vote papier pour éviter les bourrages d’urnes. L’UMP a choisi le vote électronique.
Armés de leur code personnel et de leur mot de passe, les 268 000 adhérents, à jour de leurs cotisations au 30 juin, ont jusqu’à demain soir 20h pour faire leur choix, soit depuis leur ordinateur personnel, soit depuis l'un des 314 bureaux de vote ouverts sur l’ensemble du territoire. Si une surchauffe en raison du grand nombre de connexions n’est pas à exclure, la société chargée d’expertiser le système s’est voulue rassurante. Tout devrait bien se passer.
Au siège de l’UMP, les neuf membres de la haute autorité superviseront ce soir et demain le déroulé du scrutin. Les résultats sont attendus samedi entre 20h30 et 21h. Des résultats dont on ne connaîtra pas le détail par départements, comme c’est traditionnellement le cas. Cela n’a tout simplement pas été prévu, une absence de données dénoncées par Bruno Le Maire et Hervé Mariton.