Si l'on en croit McClatchy, qui cite « des personnalités du renseignement européen », cet homme serait un ancien militaire, expert en explosif. Il aurait fait parti de la DGSE, le Renseignement extérieur français, avant de faire défection et rejoindre le Front al-Nosra, la branche syrienne d'al-Qaïda.
Considéré comme très dangereux, de par sa formation aux méthodes armées occidentales, il aurait été également l'une des cibles d'un bombardement américain, un bombardement auquel il aurait survécu.
Le ministère français de la Défense a aussitôt démenti ces informations embarrassantes. Mais si l'on en croit un de ses anciens hauts fonctionnaires joint par RFI, le scénario d'une défection n'est pas impossible. Il s'agit d'un phénomène qui a été observé de nombreuses fois ces cinquantes dernières années, notamment durant la Guerre froide, et plus récemment en Afghanistan.
Si cette information est avérée, il restera donc à déterminer le processus qui a poussé cette personne à se radicaliser. L'était-elle déjà au moment où elle a rejoint le renseignement français ? Ou bien s'est-elle rapprochée d'al-Qaïda par le biais de son travail ?