Paquets de cigarettes neutres, vapotage interdit dans certains lieux publics, suppression des arômes. La ministre de la Santé Marisol Touraine l'affirme : elle a choisi le camp de la santé publique. De quoi agacer parmi les 13 millions de fumeurs : « Pour moi, sincèrement, ça ne changera rien du tout. J’ai 31 ans, je fume depuis l’âge de 15 ans », réagit un consommateur.
« Je ne trouve pas que ce soit particulièrement efficace, surtout les mesures contre la cigarette électronique parce qu’elle est censée être une bonne porte de sortie pour les addicts à la cigarette et je trouve que la limiter, c’est un peu se batte contre une solution pour arrêter de fumer », regrette un autre.
Jeunes
L'ambition de ce plan est notamment de cibler le tabagisme des jeunes, qu'il soit actif ou passif. Il sera par exemple interdit de fumer dans les voitures transportant des mineurs de moins de 12 ans et dans les espaces publics de jeux pour enfants.
« Je pense qu’au niveau des lieux publics, c’est important parce que le fait d’avoir une cigarette électronique constitue toujours une publicité indirecte auprès des enfants », acquiescent certains. Alors que pour un autre, plus que ces mesures illusoires, « c’est l’éducation qui joue ».
Les principales mesures anti-tabac seront intégrées dans le projet de loi santé attendu cet automne. Le ministère de la Santé espère faire baisser le nombre de fumeurs de 10% en cinq ans.