La France doit retrouver sa compétitivité. C'est l'objectif premier du chef de l'Etat qui a défendu une nouvelle fois le pacte de responsabilité et de solidarité mis en place par son gouvernement. Même si, a reconnu François Hollande, les résultats tardent à venir. En cause, la faible croissance et la menace de déflation qui pèse sur l'Europe. Un scénario qui remet en cause les engagements de Paris à un retour sous la barre des 3% du déficit public en 2015.
Qu'importe, le président français compte demander à ses partenaires européens, au premier rang desquels l'Allemagne, un délai supplémentaire de deux ans. Son argument : la France ne peut pas à la fois rétablir sa compétitivité et ses comptes publics. Une chose est sûre, Paris « ne fera pas davantage » que les 50 milliards d'économies votés par le Parlement, a assuré François Hollande afin justement de ne pas mettre en péril un retour de la croissance. Le chef de l’Etat a également écarté fermement l'idée d'une hausse de la TVA et d'une augmentation de l'impôt sur le revenu.