La société Réseau Ferré de France prend acte de sa mise en examen. Une décision dont la société qui gère le rail français ne compte pas faire appel. Au contraire, un communiqué de la société l'affirme : « RFF pourra enfin avoir accès au dossier de l'instruction judiciaire ».
Le but, d'après l'entreprise, c'est de comprendre les possibles raisons de l'accident et de pouvoir éviter que de tels événements se reproduisent.
Dans leur rapport définitif remis le 7 juillet dernier, les experts pointaient du doigt l'état de délabrement de la voie et un défaut de maintenance. D'après eux, le matériel a péri par fatigue, vibrations, battements, défauts de serrage, usure, autant d'éléments relevant de la qualité de la maintenance.
Au total, une centaine de problèmes visibles et critiques antérieurs à l'accident ont été relevés sur les rails et l'aiguillage. Et ce sont ces défauts qui sont à l'origine de l'accident du 12 juillet 2013, qui a fait 7 morts et 61 blessés.
La SNCF aussi est mise en cause. Convoquée ce jeudi devant les juges, elle pourrait également être mise en examen.