Les agriculteurs demandent depuis des mois la remise en cause de la directive nitrate contre la pollution des eaux, existant au niveau européen et pour laquelle la France est régulièrement pointée du doigt par Bruxelles. Cette réglementation limite les agriculteurs dans leur recours aux engrais azotés. Manuel Valls a assuré que le gouvernement œuvrait à une adaptation de cette directive qui, selon lui, a clairement montré ses limites.
« Lignes rouges »
Quant aux négociations en cours avec les Etats-Unis sur le traité transatlantique de libre-échange le Premier ministre a affirmé « que les intérêts de l'agriculture française seraient les lignes rouges à ne pas franchir » et il s'est dit convaincu de parvenir à un bon accord avec les Etats-Unis. Pour les agriculteurs français ce traité de libre-échange est gros de menaces s'il laisse la porte ouverte en provenance des Etats-Unis au bœuf aux hormones, au poulet au chlore et aux OGM. Autant de productions refusées par les tenants d'un modèle agricole et alimentaire européen de qualité.