Affaire Bygmalion: Jean-François Copé jure qu'il ne savait rien

Jean-François Copé, contraint de démissionner de la présidence de l'UMP à la suite des derniers rebondissements de l'affaire Bygmalion, a juré que son honnêteté était « totale ». Il a assuré, ce mardi 27 mai au soir sur TF1, qu'il ignorait tout jusqu'à récemment du système de fausses factures que l'UMP est soupçonnée d'avoir utilisé en 2012 pour dissimuler des dépassements de frais de campagne présidentielle de l'ex-chef de l'Etat Nicolas Sarkozy. Jean-François Copé, qui rêvait d'accéder à la plus haute fonction de l'Etat, a assuré avoir décidé de son « propre chef » de démissionner pour préserver l'unité de l'UMP et admis à demi-mot qu'il avait ainsi mis entre parenthèses sa carrière politique. « En tout cas, c'est une page qui se tourne et il est évident que je ferai désormais de la politique autrement », a-t-il dit.

Jean-François Copé insiste : il ne savait rien. Il a été trompé, affirme-t-il.

Déjà mis en cause pour des possibles surfacturations de la société de communication Bygmalion, fondée par certains de ses proches, Jean-François Copé a donc été poussé à la démission ce mardi 27 mai par le bureau politique de l’UMP. Le député-maire de Meaux quittera le 15 juin la direction du parti. « C'est une page qui se tourne et il est évident que je ferai désormais de la politique autrement », a-t-il dit.

Jean-François Copé voit ainsi ses ambitions présidentielles s'envoler après s'être brûlé les ailes à la tête d'un parti dont il n'a jamais réussi à être considéré comme le chef légitime.

En attendant un congrès à l'automne, c'est un triumvirat d'anciens Premiers ministres - Alain Juppé, Jean-Pierre Rafarin et François Fillon - qui assurera l'intérim. 

Partager :