Européennes: à Evry, Manuel Valls attaque l’extrême droite de front

Manuel Valls était en campagne lundi soir 19 mai pour les élections européennes de dimanche. Dans son fief électoral d'Evry, le Premier ministre a attaqué une nouvelle fois l'extrême droite, « qui prépare la ruine » de ceux « qu'elle prétend défendre ». Il a également fustigé « l'échec de dix ans de politique néolibérale » à Bruxelles.

Arrivé en avance, reparti sans se presser, Manuel Valls a fait durer le plaisir à Evry et pour cause, cette ville c’est la sienne. Alors il serre des mains, il fait des bises et il manifeste sa joie : « Je suis heureux d’être chez moi, oui ». Manuel Valls est comme un poisson dans l’eau au milieu de militants qui croient en lui. « Manuel Valls, c’est quelqu’un qui prend des risques et qui est courageux, qu’il continue », s'exclame une militante. Un autre : « On compte sur lui pour nous faire avancer dans ce scrutin qui est difficile. J’y crois beaucoup. On peut faire quelque chose quand même. »

Faire quelque chose aux européennes, c’est bien pour cela que le Premier ministre a décidé de s’engager dans la bataille électorale : « Rien n’est perdu. Une élection n’est jamais jouée à l’avance. Et comme vous, je me bats jusqu’au bout. C’est mon rôle et je me devais de prendre la tête de ce combat pour nos valeurs, pour notre pays et pour l’Europe. »

Un ennemi : l'extrême droite

Manuel Valls assume, même s’il sait que le combat est difficile. Il ne veut pas faire de pronostics mais désigne un ennemi : « Je me refuse à voir l’extrême droite en France en tête d’un scrutin. Il n’y a pas de fatalité à cela. » Pour qu’il n’y ait pas de fatalité, Manuel Valls a choisi d’être en première ligne et il l’affirme qu’il y a « toujours des risques mais il faut se battre ».

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