« A cause de mon nom, je n'ai pas pu obtenir le poste de Consul général à Anvers », accuse Zaïr Kédadouche. L'ancien diplomate affirme qu'en raison de son nom, il a subi des humiliations de ses collègues et à du supporter des différences de traitement. Il s’agit d’un scandale, selon Zaïr Kédadouche. « Rien n'autorise la République à avoir de tels comportements. Avant même que je n'arrive en Andorre, mon dernier poste, on m'a a fait comprendre que je n'aurais pas les mêmes facilités pour travailler », dénonce le diplomate. Et d'insister : « Quand on s'appelle Mohamed, Moustapha ou Rachida, qu'on a un prénom d'origine étrangère et surtout maghrébine, on subit ce type de discriminations. » Une discrimination de caste, toujours selon lui, où les hauts fonctionnaires vont même jusqu'à se distribuer les postes entre eux.
Démentis du quai d'Orsay
Exaspéré, le diplomate a décidé de parler. Après avoir claqué la porte du ministère des Affaires étrangères en écrivant une lettre de démission à François Hollande le 5 mars, il porte plainte et demande des sanctions. Pour le Quai d'Orsay, ces accusations sont « inacceptables » et sans fondements, a déclaré le porte parole du Ministère des Affaires étrangères, Romain Nadal.