S'agira-t-il d'un big bang territorial et d'un pari politique avec peut-être une réforme constitutionnelle à la clé pour supprimer les départements ? Une simple loi ne suffira peut-être pas.
La droite s’est déjà engouffrée dans la brèche. Il n'est pas question d’un congrès pour changer la Constitution. Tous les ténors UMP réclament à corps et à cris un référendum. La majorité a bien saisi le risque et fermé la porte.
L'idée d'une consultation populaire avec un président à l'impopularité record est rejetée. Le secrétaire d’Etat André Vallini l'a rappelé « Sous la 5ème République les électeurs ne répondent pas toujours à la question qui leur est posée. »
Puis, au PS, on espère beaucoup du débat parlementaire : « Copé en refusant la réforme a fait une erreur pronostique un cadre de Solférino. Il s'est enfermé dans la position du conservateur qui dit non à tout. »
Reste que la majorité est entrée en période d'instabilité. Ils sont aujourd'hui nombreux les parlementaires qui l'affirment : « On n'est aujourd'hui pas à l'abri d'un accident parlementaire. »
Comprendre le rejet d'un texte gouvernemental, ces risques, François Hollande les a tous mesurés. Le président va donc entamer des consultations dès la semaine prochaine.