Cette hausse des régularisations des sans-papiers atteint le chiffre record des 51%. Elle est liée principalement à la circulaire de Manuel Valls de 2012, dont l'objectif était de clarifier les critères de régularisation. Près de deux ans après sa mise en place, le ministère de l'Intérieur fait donc un premier bilan.
Si tout n'est pas réglé, cette circulaire a surtout permis à des étrangers « ni expulsables, ni régularisables » présents sur le territoire depuis au moins cinq ans d'obtenir un titre de séjour. Mais aussi à des familles ayant au moins un enfant scolarisé depuis trois ans d'obtenir ce précieux sésame.
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Ce nouveau texte prévoit aussi de simplifier la régularisation des sans-papiers par le travail, une voie plus difficile et moins utilisée car, en effet, il faut justifier de bulletin de salaire, une preuve pratiquement impossible. Seuls environ 2 000 étrangers ont pu obtenir dans ces cas-là un titre de séjour.
Pourtant, cette augmentation des régularisations ne doit pas faire oublier le niveau très important des reconduites à la frontière qui restent à la hausse.