Anne Hidalgo l'a reconnu au soir du premier tour, le contexte national est « difficile ». C'est là la seule petite concession dans le discours de la candidate socialiste à la mairie de Paris pour expliquer un résultat qui n'est pas tout à fait à la hauteur de ses espérances. Son adversaire de l'UMP, Nathalie Koscisuko-Morizet obtient en effet un score global plus favorable avec 35,64 % des voix contre 34,40%. Ce qui lui permet de rester dans la course et de se targuer d'avoir remporté la première manche.
L'avance en voix pas suffisante
Bien sûr, à Paris, l'avance en voix n'est pas suffisante pour l'emporter. Et Anne Hidalgo l'a rappelé dès dimanche soir. Ses listes arrivent en tête dans les arrondissements clés du 12e et du 14e. Là où NKM espérait battre la gauche, seule chance pour elle d'emporter la mairie de Paris.
Rallier tous les électeurs de gauche
Dans ce contexte, la bataille pour le second tour va être rude. Et Anne Hidalgo va devoir rallier tous les électeurs de gauche. C'est son avantage par rapport à NKM, elle dispose de réserves de voix plus importantes. Notamment chez les écologistes qui réalisent un bon score de 8,86%. Anne Hidalgo n'a pas perdu de temps : les négociations avec Christophe Najdovski, la tête de listes des Verts, ont commencé tout de suite. Mais pour le moment, elle n'a en revanche pas tendu la main ouvertement à Danielle Simonnet, la candidate du Parti de gauche.