Les filles sont en gros plus pessimistes que les garçons. Mais autour de la table, quand enfants et parents évoquent l'avenir, la jeunesse d'aujourd'hui se montre globalement plus enthousiaste que les aînés. 60% sont d'ailleurs convaincus que pères et mères s'inquiètent trop à leur sujet.
Mais s'il fallait retenir deux choses importantes de cette enquête un peu fourre-tout qui mêle questions liées au travail et à l'école, ce serait le rapport à la politique. C'est simple : les 18/25 ans n'y croient plus ou peu. Près de la moitié d'entre eux, 46%, se déclarent méfiants vis-à-vis des élus, accusés de se laisser berner par les financiers, et d'être peu intéressés à utiliser les forces vives du pays.
Travail, famille et solidarité
L'école aussi en prend pour son grade. A la question, « l'éducation nationale donne t-elle sa chance à tous ? », le « non » remporte la majorité des voix. Génération déçue certes, mais solidaire, qui a des envie de mariages, de bébés et de travail, une source d'épanouissement pour 80% d'entre eux.
Une jeunesse aussi qui a envie de bien s'entendre avec ses parents. Mais c'est le paradoxe : les plus critiques envers les retraites de papa et de maman pour lesquelles ils doivent cotiser sont aussi ceux qui s'opposent le plus à une diminutiuon des aides sociales !