France: un médiateur nommé pour trouver un accord entre taxis et VTC

En France, les taxis toujours en colère ont de nouveau manifesté le 12 février, formant différents cortèges dispersés pour bloquer certains axes autour de la capitale. Ils entendent mettre fin à la concurrence des véhicules de tourisme avec chauffeur (VTC), qu'ils considèrent déloyale. Le gouvernement a nommé un médiateur pour tenter de trouver un terrain d'entente entre taxis et VTC. 

Le mouvement est reconduit jusqu'à nouvel ordre. Voilà ce qu'affirment les syndicats de chauffeurs de taxi qui ont organisé ces trois derniers jours des rassemblements de plusieurs centaines de véhicules pour bloquer les autoroutes qui mènent à Paris, et entendent continuer à réunir des cortèges spontanés.

Ce sont par exemple deux cents taxis qui ont été escortés par la police mercredi matin entre l'A1 et l'A3, pour les empêcher d'arriver aux abords de la capitale.

Dans l'immédiat, les chauffeurs attendent que le gouvernement suspende les immatriculations de véhicules de tourisme avec chauffeur. Un médiateur a été nommé, il a deux mois pour trouver un accord entre taxis et VTC.

Sur le fond, ce que reprochent les taxis aux VTC c'est de leur faire concurrence en prenant des passagers à la volée, ce qui leur est normalement interdit. Ils sont aussi montrés du doigt pour leur prix abordable alors que les VTC devaient à l'origine être un transport haut de gamme.

Mais surtout, les taxis dénoncent leurs frais de licence et d'équipement, entre 200 et 300 000 euros, alors qu'un VTC n'a que 100 euros de frais pour être immatriculé. 

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