France: l'UMP, apparemment réconciliée, réunit son conseil national

L’UMP tient ce samedi 25 janvier son conseil national. Deux mille cadres du parti sont attendus à Paris pour venir valider le projet d’alternance et les candidatures aux municipales et européennes. Le parti espérait faire de ce rendez-vous une démonstration d’unité, mais cela semble mal parti.

Ce conseil national sera chargé de valider les décisions prises par l’équipe dirigeante. Le choix des têtes de liste aux européennes, Jérôme Lavrilleux dans le Nord ou Alain Lamassoure en Ile de France, pour ne citer que celles qui ont provoqué le plus de débats en interne, seront donc entérinées. Comme le seront les noms des candidats aux municipales dans les villes de plus de 30 000 habitants.

Les 2 000 élus, représentants locaux et cadres du parti voteront également les grandes lignes du projet d’alternance, à savoir fin des 35h, retraite à 65 ans, diminution des indemnités chômage au bout de six mois. Un projet que certains jugent trop libéral. C’est notamment le cas de l’ancien ministre de l’Economie François Baroin, mais aussi d’Alain Juppé.

Ce dernier a d’ailleurs annoncé qu’il ne viendrait pas à ce conseil national, officiellement, en raison d’un agenda surchargé. En réalité, l’ancien Premier ministre veut marquer là son désaccord de fond sur les choix économiques. Une absence qui pose problème. L’UMP pensait pouvoir faire de ce conseil national une démonstration d’unité à moins de deux mois du premier tour des élections municipales.

Hormis cette absence, tous les autres ténors seront de la partie. Jean-François Copé et François Fillon prononceront un discours en clôture, tout comme Bruno Le Maire et Xavier Bertrand.

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