Pour surmonter la crise, le groupe PSA a besoin d'une augmentation de capital qui pourrait atteindre 3,5 milliards d'euros. Depuis des mois on annonce l'arrivée du constructeur automobile chinois Dongfeng au capital du groupe ainsi que de l'Etat français, soucieux de maintenir ce pôle industriel important sur le territoire national.
Effacement mécanique des Peugeot ?
L'hypothèse souvent avancée, et que le conseil de surveillance va examiner, c'est que Dongfeng et l'Etat français apportent chacun un milliard d'euros, le reste serait placé auprès du public. Cela impliquerait un effacement mécanique de la famille Peugeot, actuellement l'actionnaire de référence avec 38% des droits de vote.
Réunion houleuse
Mais on apprend que la famille Peugeot est divisée sur la conduite à tenir. D'un côté, ceux qui acceptent la dissolution de participation familiale et ceux qui veulent maintenir la famille Peugeot, l'Etat et Dongfeng à égalité, avec chacun environ 15% du capital. La réunion risque donc d'être houleuse même si PSA espère pouvoir présenter au moins les grandes lignes d'un accord lors de la publication de ses résultats annuels le 19 février 2014.