François Hollande s'est réjoui du temps qu'ils ont désormais à disposition, lui-même et la chancelière Angela Merkel, presque quatre ans pour construire un relation forte au coeur de l'Europe.
« Nous avons un horizon commun qui doit devenir un agenda commun, car l'Europe a besoin de la relation entre la France et l'Allemagne », a lancé le président français. Et son hôte d'approuver : « Nous pouvons commencer une nouvelle étape », lui a-t-elle répondu.
Un rapprochement franco-allemand sur les dossiers européens économiques et sociaux est attendu à Paris, surtout que la chancelière a dû accepter certaines des priorités de ses partenaires de coalition sociaux-démocrates. En tout cas, un conseil des ministres franco-allemand a été annoncé pour le 19 février.
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Un premier point d'accord a été annoncé, mais il doit être confirmé et précisé au sommet européen de Bruxelles. Il s'agit du projet d'Union monétaire, rendue nécessaire par des années de crise de l'euro.
La France espère également du soutien en Afrique et la chancelière allemande, qui a évoqué notamment le Mali, a tenu à souligner que son pays voulait aider. Reste à savoir, par exemple, de quelle façon seront financées, à l'avenir, les interventions militaires dans les pays en crise.