« Christiane Taubira est parmi nous ce soir, et je veux te dire en notre nom à tous, Christiane, notre solidarité la plus totale. » Harlem Désir a donné le ton tout de suite.
Le meeting contre les extrémismes, c'était d'abord un meeting de soutien à la garde des Sceaux. Une riposte face aux attaques racistes qu'elle a subies, une contre offensive à laquelle Christiane Taubira a pris sa part en appellant au combat : « Alors, oui nous allons combattre sans répit. Ceux qui veulent faire main basse sur la République pour la détruire. Et qu'ils croient qu'ils vont remplacer notre patriotisme de fierté par un nationalisme de xénophobie. »
Le Front National désigné comme ennemi
Christiane Taubira, la ministre de la Justice désigne l'ennemi de la République, Manuel Valls le ministre de l'Intérieur le nomme : « Le Front National ne sera jamais un parti comme les autres. Les outrances, les injures, c'est sa marque de fabrique. Du père à la fille. »
Combattre le Front National pour Vincent Peillon, le ministre de l'éducation c'est une priorité qui doit rassembler la gauche : « J'entends les uns et les autres qui se résigneraient à ce que le parti du Front National devienne le premier parti de France, voire le premier parti d'Europe. Et nous serions là à faire des commentaires. C'est inacceptable. »
Ce meeting a donc aussi servi à lancer cet appel à l'unité et à la mobilisation à quelques mois des élections municipales et européennes.
→ A (RE) LIRE : Insultes racistes: pour Christiane Taubira, «la justice doit passer»