Un modèle de synthèse hollandaise. En choisissant de se rendre à Oyonnax, François Hollande anticipe à la fois les commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale, et du 70ème anniversaire de la Libération de la France. Deux évènements qui rythmeront l’année 2014 et auxquels François Hollande réfléchissait avant même son élection.
Alors, dans le souvenir et la mythologie de la Résistance, il y a bien le 11 novembre 1940, quand des lycéens et des étudiants avaient défié l’occupant nazi pour se rendre sur la tombe du soldat inconnu, sous l’Arc de Triomphe à Paris.
→ à (re)lire : François Hollande ouvre officiellement l'année du centenaire de la Grande Guerre
Mais à Oyonnax, pour la première fois, ce sont des résistants en armes - 200 maquisards -, qui ont défilé le 11 novembre 1943, il y a tout juste 70 ans, pour rendre hommage à leurs aînés tombés lors de la boucherie de 14-18. Cinquante ans après De Gaulle, 30 ans après Mitterrand, François Hollande se rend à son tour à Oyonnax pour rendre hommage à ces héros, inconnus ou méconnus.
Le 11-Novembre est une parenthèse consensuelle, à laquelle aspire « le président de tous les Français ». L’occasion pour François Hollande d’exalter à Oyonnax le courage, le patriotisme et le rassemblement; dans une France aujourd’hui divisée, à la fois dépressive et à bout de nerfs.
Le programme de la journée
La cérémonie démarre sur les Champs-Elysées. A 10h30, le chef de l'Etat déposera une gerbe de fleurs devant la statue de Georges Clémenceau, au bas de la célèbre avenue.
François Hollande ravive ensuite la flamme sous l'Arc de Triomphe. Leprésident français aura également un échange avec les familles des soldats morts durant l'année écoulée : sept d'entre eux ont perdu la vie au Mali pendant l'opération Serval. Un autre soldat est également mort, en Afghanistan.
Dans l’après-midi, François Hollande est à Oyonnax, pour un hommage croisé aux combattants de 14-18 et aux résistants de la Seconde Guerre mondiale.