Le temps de l'émancipation est venu pour François Fillon ! L'ex-Premier ministre l'affirme : il doit se libérer ! Et pour cela, il décide d'abord d'assumer son nouveau langage, beaucoup plus direct et qui a soulevé la polémique récemment. Quand on lui demande s'il regrette sa proximité affichée avec le président russe Vladimir Poutine, ou son indication de voter pour « le moins sectaire » dans un éventuel duel FN / PS aux municipales, sa réponse est catégorique : « J'assume tout ! ».
Finie donc son image lisse. Il convient quand même d'une « maladresse » dans cette formulation du « moins sectaire », mais il n'en démord pas. Impossible de se laisser enfermer dans une doctrine de parti, « qui ne règle rien », assène-t-il. François Fillon persiste et signe même : « Evidemment, je vais casser un peu de vaisselle », annonce-t-il, laissant augurer de nouveaux épisodes.
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Pour ce qui est de son programme, il est clair : objectif 2017. Il assoit son statut de présidentiable et déclare qu'il est « de facto en compétition » avec Nicolas Sarkozy.
Il dit travailler sur une feuille de route simple, avec dix réformes majeures. « Nous n'avons pas réalisé la rupture promise » sous la présidence Sarkozy, explique François Fillon. La « rupture », voilà le nouveau moteur de celui qui se voit déjà au sommet de l'Etat.
François Fillon a également annoncé qu'il ferait la Une du très conservateur magazine Valeurs actuelles.