Grâce à une hausse de près de 10% de ses rentrées fiscales, l'Etat français voit une amélioration de ses comptes. De plus, il a maîtrisé ses dépenses dont l'augmentation n'excède pas 3,5%. Et quand les dépenses sont inférieures aux recettes, les comptes se redressent.
La hausse des recettes fiscales est bien évidemment due à l'augmentation de la fiscalité qui pèse sur les ménages et les sociétés. L'impôt sur le revenu a rapporté 23,8% de plus et celui sur les sociétés un gain supplémentaire de 19%. En revanche, les bénéfices attendus de la TVA restent bas en raison de la conjoncture.
L'Etat français a donc fait rentrer dans son escarcelle 4 milliards 700 millions d'euros de plus qu'en 2012. Ce montant pourrait être supérieur et atteindre 12 milliards d'euros.
Mais dans son calcul, Bercy ne retient pas les recettes qui proviennent des licences de téléphonie mobile 4G, pas plus qu'il ne comptabilise dans ses dépenses la contribution de la France à une augmentation du capital de la Banque européenne d'investissement et sa dotation au mécanisme européen de stabilité. Des évènements conjoncturels et non structurels qui ne rentrent pas dans les comptes.