Jean-François Copé a trouvé son principal argument de campagne : surfer sur le mécontentement des Français et notamment le ras-le-bol fiscal. À quelques mois des élections municipales, le patron de l’UMP souhaite engager une rentrée résolument offensive. À la mi-journée, il devra devant quelque 2 000 militants appeler au vote sanction contre le gouvernement socialiste.
Un gouvernement responsable, selon lui, de l’explosion des impôts, de l’explosion du chômage, de la délinquance et même du communautarisme. « Bref, tout ce que l’on redoutait de l’expérience socialiste », lâche Jean-François Copé. Il promet au contraire une baisse massive des impôts en cas d’alternance en 2017.
Justifier le bilan de la présidence Sarkozy
Dans son discours, le patron de l’UMP devra également revenir sur son feu vert donné à l’examen du bilan des années Sarkozy. « Pas un inventaire, un débat tourné vers l’avenir », promet-il. Un débat qu’il souhaite serein et bouclé avant la mi-octobre.
Rien n’est si sûr et Jean-François Copé joue gros. C’est lui qui va avoir la difficile tâche de mener les débats entre les contempteurs du bilan et les sarkozystes qui dénoncent toute critique de l’héritage. En cette rentrée, le patron de l’UMP se console à peine avec un sondage qui rapporte que 54% des François jugent injustifié de faire un tel bilan.