L’emploi, qu’on se le dise, François Hollande y pense matin, midi et soir. Le gouvernement a beau être officiellement en vacances depuis ce vendredi après-midi, le président envoie déjà une carte postale, mais c'est celle d’un chef de l'Etat au travail.
François Hollande a parcouru les fermes et les départementales à 100 à l'heure, accompagné de ses ministres de l’Agriculture et de l’Ecologie mais avec en tête un seul impératif : cette fameuse courbe du chômage à inverser avant la fin de l'année. Et pour cela, tous les sujets sont bons. « Notre objectif, a dit François Hollande dans la cour d'une ferme, c’est une hausse de l’emploi dans le secteur agricole ».
Et après l’emploi, tout de suite une autre préoccupation sociale dans la bouche du président : le pouvoir d'achat. Ce n’est qu’après qu’est arrivé l’environnement, « la troisième raison » de sa venue en Dordogne, a dit le président.
Pas sûr que les écologistes apprécient d’être perçus comme une cause qui vient bien après celle de la bataille de l’emploi. Le président les a quand même rassuré dans ce département où les faucheurs anti-OGM ont été très actifs. Le gouvernement veut maintenir le moratoire sur le maïs transgénique MON810. Il est en vigueur depuis un peu plus d'un an, mais le Conseil d'Etat a décidé jeudi d'annuler l'interdiction de cultiver ce maïs transgénique, commercialisé par le groupe américain Monsanto. Le chef de l'Etat a précisé que le moratoire actuel devrait être sécurisé juridiquement en France et au niveau européen.