Piégé par son titre de transport. La scène de l'agression du militaire, qui participait au déploiement antiterroriste dans le cadre du plan Vigipirate à La Défense, avait été filmée par les caméras de vidéosurveillance du RER. Les policiers avaient récupéré, grâce à ces enregistrements vidéo, des images nettes de l’agresseur.
Les enquêteurs ont ensuite comparé ces images et celles contenues dans la base de photos des fichiers clients des pass Navigo. Le titre de transport électronique de la RATP intègre le nom, la photo, toutes les coordonnées de son propriétaire, ainsi que l’historique de son utilisation.
Identification formelle
La recherche que la police a effectuée à l’aide de logiciels de reconnaissance faciale a permis de remonter jusqu'au suspect qui s’était servi de son pass Navigo. Par ailleurs, les traces d’ADN récupérées sur le couteau, la bouteille de boisson, et sur divers détritus que contenait le sac abandonné par l’agresseur, ont permis à la brigade criminelle de l’identifier formellement.
Selon un communiqué du ministère de l’Intérieur, « l'enquête menée sous l'autorité du parquet antiterroriste devra déterminer quels ont été le parcours, l'environnement et les motivations de ce jeune homme ».