La CGT est le premier syndicat français et l’emporte avec 26,77% des voix, suivi de près par la CFDT. Une incertitude pesait sur la survie de la CFTC, la centrale chrétienne, mais avec près de 9,30% des votes, ses prières ont été exhaussées.
Les syndicats Unsa et Solidaires n’ont obtenus que quelque 4% de voix et sont éliminés de la course.
Ce sont les deux principaux syndicats, la CGT et la CFDT qui pèseront le plus dans les négociations. Sachant qu’un accord n’est validé que s’il est signé par un ou plusieurs syndicats totalisant 30% des voix, et sans que le rejet ne dépasse 50%. Ces résultats enlèvent une épine du pied du gouvernement puisque l'accord sur la sécurisation de l'emploi, signé par trois syndicats, reste majoritaire.
Le Haut Conseil du dialogue social s'est donc prononcé, sans finalement remettre en cause le modèle qui précédait la réforme de 2008. Une réforme qui met fin à la représentativité de fait, dont bénéficiaient les cinq confédérations, sans qu'elle puisse être contestée.