La première mesure est symbolique. Elle a été promise pendant la campagne présidentielle de François Hollande. 60 000 postes dans l'Education nationale devraient être créés d'ici la fin du quinquennat avec la priorité à l'école primaire.
Objectif : plus de maîtres que de classes pour, si besoin, faire travailler les élèves en difficulté en petits groupes. Une partie de ces postes ira aussi dans les écoles supérieures du professorat.
La deuxième grande mesure du projet de loi prévoit effectivement une nouvelle formation de deux ans pour que les enseignants soient mieux préparés à la pratique de leur métier. Sur le plan de la pédagogie, les petits Français apprendront obligatoirement une langue vivante dès le CP. Il y aura moins de redoublements et le contenu des programme devra être revu avant 2017.
Pour le ministre de l'Education , il s'agit d'un projet de loi sans paillette mais ambitieux. L'opposition n'est pas convaincue par le contenu du texte, elle a déposé 1 500 amendements à ce projet de loi.