Le Grand Paris, c’était « le » grand projet de Nicolas Sarkozy. Un projet non abouti, selon Jean-Marc Ayrault. « J’ai constaté qu’il avait été beaucoup promis, beaucoup annoncé mais rien de financé, rien de bouclé, tacle le chef du gouvernement français. Aujourd’hui, nous sommes dans l’action pour un nouveau Grand Paris. »
Un nouveau Grand Paris avec deux ambitions : améliorer le logement, mais surtout développer le réseau de transports largement inadapté aux besoins des Franciliens. Jean-Marc Ayrault a annoncé un calendrier pour la modernisation des lignes existantes et le développement des nouvelles lignes du Grand Paris Express.
Tout sera fini en 2030. Le budget est lourd : environ 25 milliards d’euros. Mais il est financé, a assuré le Premier ministre, qui a insisté sur la vision politique donnée au nouveau projet. Une vision concrétisée par la création d’une métropole avec une instance de gouvernance propre, une dimension absente du projet du précédent gouvernement.
Mais dans un contexte de crise et de doute, le lancement du nouveau Grand Paris vise aussi à rassurer : « C’est notre responsabilité, je le répète encore, de relever le défi pour faire de l’Ile-de-France une région exemplaire qui donne de la confiance et de l’espoir aux Français, qui parfois doutent de leur propre avenir », rappelle M. Ayrault.
Et de conclure : « Là comme ailleurs, le gouvernement prend des engagements. Ils sont sans précédent parce que le gouvernement veut que ce projet se réalise. » Tout est bon pour faire preuve de volontarisme.